Petite peinture dans la série des Alla Prima/Daily paintings. Avec le recul je trouve que c’est une drôle de composition.
Petite peinture dans la série des Alla Prima/Daily paintings. Avec le recul je trouve que c’est une drôle de composition.
Bol et baguettes : je me suis empâtée dans les blancs du bol et j’ai perdu sa forme initiale. Par contre je suis assez contente de la perspective des baguettes qui ont été réalisées avec quelques coups de pinceaux.
Au stage de peinture à la Bruxelles, dont le sujet était « Peindre à la fresca » je me suis rendu compte que j’avais du mal à trouver la couleur de l’objet à peindre, ou plutôt à faire les bons mélanges. J’ai donc fait un petit exercice : à partir d’échantillons d’un nuancier trouver la bonne couleur en mélangeant les couleurs primaires (jaune, rouge, bleu) et blanc. Une fois la couleur trouvée j’ai posé un petit carré sur une feuille blanche. Ensuite j’ai comparé la couleur à l’huile avec celle de l’échantillon. Le but ici est de se rapprocher le plus possible de la couleur de l’échantillon. Voici quelques exemples :
Un exemple raté : le gris que j’ai obtenu est trop pâle et rosée par rapport à l’échantillon.
Le résultat final : j’ai obtenu différentes teintes d’orange, de vert, de gris et de brun.
Je réalise des tableaux sur petit format peints dans le frais en une journée. En anglais on les appelle Daily Painting et en français on les appellerait à la fresca (dans le frais). J’aime bien travailler les natures mortes avec cette technique, les objets s’y prêtent bien.
Au cour de la réalisation d’un de ces tableaux j’ai pris des photos à différents stades que j’ai assemblés et que je vais brièvement décrire.
Je travail sur panneau MDF ou isorel, la taille est variable de 15×15 cm à 15×20 cm. Avant de peindre à l’huile les panneaux sont d’abord préparé au Gesso (je parlerais plus en détail de cette étape dans un autre post). J’applique ensuite « un fond coloré » sur toute la surface du panneau en mélangeant une couleur à l’huile avec du solvant. Le choix de la couleur du fond est assez personnelle et dépend surtout du ton général du tableau. Le plus souvent je fais des fonds à l’ombre brulée, mais cette fois-ci j’ai choisi un ton bleu car l’ensemble de la nature morte est d’un ton froid a tendance bleu. L’ajout de solvant à la peinture à l’huile va permettre au fond de sécher rapidement et de commencer le travail sans attendre. Ainsi, lorsque le fond est sec au toucher je commence par esquisser le plus simplement possible les objets avec de l’ombre brulée et ensuite j’attaque la couleur. Le médium que j’utilise pour diluer la peinture à l’huile est un mélange moitié-moitié de white spirit désodorisé et d’huile de lin polymérisée.
Une petite erreur quand même, ce fut le choix de la couleur du fond car lorsque j’ai travaillé la plume le bleu du fond c’est mélangé au blanc et cela a été impossible à m’en défaire.
Voici le montage photos de la nature morte à la plume et bouteille d’encre.